L'AGP augmente les capacités graphique.
Le principe du bus AGP (Accelerated Graphics Port) est simple. Il s'agit d'un bus ( un
sorte de "tuyau" ) qui s'ajoute au bus PCI de la carte mère, sans le remplacer.
Sa seule fonction est d'accueillir une carte graphique, via un connecteur particulier.
L'apparition des bus AGP fut au mois de septembre 1997. L'exploitation de ce bus exige en effet un Pentium II couplé au chipset 440 LX. Le principal avantage qu'offre ce concept est en premier lieu son débit élevé :
Cette capacité à aller chercher dynamiquement de la mémoire est largement mise en avant car elle est affectée au calcul des textures, opération particulièrement gourmande. Les cartes AGP peuvent donc gérer des images "lourdes", (cas de images en 3D, et autres jeux derniéres génèrations).
Le bus relie directement le processeur au connecteur destiné à la carte graphique
et assure un débit de base de 264 Mo/s, deux fois supérieur à celui offert par
un bus PCI, qui doit supporter davantage de trafic.
Il existe plusieurs versions de bus tels : AGP 2x (528 Mo/s) est déjà supporté
par certains fabricants, et Intel vient d'annoncer l'AGP 4x, qui exigera un nouveau
chipset, et sera capable de tirer pleinement partie du futur jeu d'instruction MMX étendu
(nom de code: Katmaï), prévu pour le deuxième semestre de cette année.
On constate donc que les données liées au graphisme disposent donc d'une large autoroute
dédiée, sur laquelle personne d'autre ne circule.
Il y a plusieurs façons de mettre en uvre l'AGP. Il y a quatre niveaux de protocole de bus, et deux méthodes de traitement de la texture .
Au niveau le plus bas, le type de traitement diffère peu de celui utilisé sur un bus
PCI. Il est donc simple de sortir une carte classique dotée d'un connecteur AGP... Par
contre, la prise en compte du mode SBA (Sideband Address Bus) revient à faire
circuler les données et les adresses sur deux bus différents.
La mise en uvre du mode "execute" de texture permet quant à elle le
traitement des textures en mémoire vive. En mode local, les informations destinées à la
création des textures doivent être d'abord stockées dans la mémoire spécifique de la
carte avant d'être traitées. Il convient donc que cette mémoire soit de taille
suffisante...
Cette particularité du bus AGP va donner la possibilité aux concepteurs de jeux de
sophistiquer les textures, et donc apporter un plus dans le domaine du réalisme.